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Fascinant Bestiaire où Fil Alex comme chez La Fontaine donne la parole

aux animaux pour mieux comprendre, analyser ou brocarder les qualités

et les défauts de l‘homme. Si parfois dans le rythme, on soupçonne une ombre

des frères Jacques, dans l‘écriture, le phrasé, et la ponctuation verbale

le grand Léo Ferré n‘est pas loin, car il y a tant d‘âme dans les mots de Fil Alex,

sa ponctuation gestuelle appuie si bien là où ça fait mal comme là où ça fait du bien,

sa couleur et sa personnalité sont si dominantes qu‘il nous entraine à le suivre

jusqu‘au bout de chaque note, de chaque mot, de chaque situation où Patrick Fouque,

armé des touches de son piano suit, protège, ponctue les frasques de son complice.

Un très beau spectacle qui sort des sentiers battus tout en restant

dans la plus pure tradition des grands poètes de la chanson Française.

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 Williams Franceschi
Chroniqueur au Festival D’Avignon 2016.

 

Fil Alex a imaginé, écrit et composé ces chansons...  Ce chanteur, comédien, mime,

prince sans rire, mi anar, mi écolo, mi moraliste nous plonge dans un univers poétique.

Son pianiste-complice Patrick Fouque s'en donne à c(h)oeur joie en envolées lyriques

et voltiges aériennes, un oeil sur ses touches, un autre sur le jeu de son pote.

Un plein complet d'intelligence. Disques en vente à la sortie du spectacle.

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Didier Blons,
Juillet 2016. Radio Albatros.

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Fil Alex ? C‘est un fier cheval. Non, c‘est un vieux lion fatigué.Mais aussi un hibou,

et puis simplement un mâle humain… Il évoque avec une aisance toute animale,

sur une scène sombre où règne une nuit des premiers temps. Dans ses chansons,

les animaux ( bêtes et homme ) livrent leurs peines, les espoirs, leurs joies… textes, musiques, bruits de bouches et jeux de scène composent un ensemble harmonieux.

Le public est pris dans des rythmes étranges qui trottinent, s‘assoupissent, rampent,

se rebellent au son du piano de Patrick Fouque… quelques notes comiques et

un humour subtil teintent ce spectacle sensible et fort, à saisir avec délicatesse.

Le noir est partout, scène, costumes, éclairages. Si Fil Alex a les sens à vif, il les aiguise pour nous communiquer autant la douleur que le rêve et la beauté. Ce sont coups de poing et pattes de velours. Complice parfait, le piano de Patrick Fouque se fait le partenaire des personnages incarnés par le chanteur. Bravo. Je sors émue et à

regret. Bestiaire et autres vers est le résultat d‘une observation fine et d‘une grande sensibilité… les animaux, mis en scène sans sensiblerie ni esthétisme, sont juste remarquablement saisis dans leur profondeur énigmatique.

Une large gamme d‘émotion attend ici le spectateur.

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Catherine Polge

Chroniqueuse au Festival D’Avignon 2016.  Vivantmag.

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